La Grange, lieu ami des Arts, invite cet été quatre céramistes de la grande région autour de Jean-Pierre Chollet. La céramique attire de plus en plus la curiosité du public. Notre monde, happé par le virtuel, y trouve en compensation le rapport à l'objet, le lien avec la matière et la trace de la main.
Pareille aux nuages, la géophysique céramique de Jean-Pierre- Chollet offre à l'imaginaire tout un champ de références possibles, tout en se dérobant à la définition. Ce sont les derniers jalons du travail de Jean-Pierre Chollet qui s'exerce toujours, au bout de 35 ans, sur la crête infime entre le savoir-faire du maître céramiste et le laisser-faire du sage taoïste.
Géodes, lames, carapaces et cataractes, tout n'est pour l'émail que surfaces à investir,
à explorer, à fusionner car, le propos de Jean-Pierre Chollet n'est pas de donner des habits à l'argile mais de donner forme à l'émail.
Sylviane Perret, qui vit et travaille au hameau de Saint-Amans perché sur une colline face aux Pyrénées, a évolué d’une pratique utilitaire à une démarche plus introspective, centrée sur la matière, le temps, l’érosion et la transformation permanente de la matière. En 2022, le Centre Céramique Contemporaine Giroussens lui donnait carte blanche pour créer notamment une installation d’œuvres en suspension, appelée la « forêt minérale », dont une petite partie sera reproduite à La Grange.
La cuisson au bois est apparue à Audrey Barbès comme une évidence dans la manière dont elle allait s'exprimer avec l'argile, en créant des pièces, des volumes, des formes, des surfaces brutes, engobées, ou émaillées, sur lesquelles le feu viendra déposer son empreinte. Tout l'enjeu de ce mode de cuisson règne dans l'aléatoire, l'incertain, la temporalité étendue sur plusieurs jours, l'écoute absolue du feu, de son rythme et de sa force qui poussent à l'humilité, jusqu'à l'heure d'ouverture du four et de découvrir les pièces, un moment unique où se mêlent doute, joie, déception, rire, admiration et surprise!
Outre la création de panneaux muraux, Jean-François Delorme réalise des bols, pots, coupes, vases, en bois, en terre ou en verre. Dans l'art de la terre, il pratique le raku, le raku nu et les enfumages, et depuis peu, les cuissons au gaz en haute température. Il aime texturer les surfaces en bois en les sculptant, les brûlant et les sablant...
Ses bols en verre sont coulés au sable et ses sculptures sont fondues au four dans des moules. Produisant des pièces uniques, il associe rarement plusieurs matériaux.
Plus que la couleur, Jean-François Delorme recherche les jeux de texture et de matières et, plus que la transparence, les reflets et les jeux d’ombre …
Pareille aux nuages, la géophysique céramique de Jean-Pierre- Chollet offre à l'imaginaire tout un champ de références possibles, tout en se dérobant à la définition. Ce sont les derniers jalons du travail de Jean-Pierre Chollet qui s'exerce toujours, au bout de 35 ans, sur la crête infime entre le savoir-faire du maître céramiste et le laisser-faire du sage taoïste.
Géodes, lames, carapaces et cataractes, tout n'est pour l'émail que surfaces à investir,
à explorer, à fusionner car, le propos de Jean-Pierre Chollet n'est pas de donner des habits à l'argile mais de donner forme à l'émail.
Sylviane Perret, qui vit et travaille au hameau de Saint-Amans perché sur une colline face aux Pyrénées, a évolué d’une pratique utilitaire à une démarche plus introspective, centrée sur la matière, le temps, l’érosion et la transformation permanente de la matière. En 2022, le Centre Céramique Contemporaine Giroussens lui donnait carte blanche pour créer notamment une installation d’œuvres en suspension, appelée la « forêt minérale », dont une petite partie sera reproduite à La Grange.
La cuisson au bois est apparue à Audrey Barbès comme une évidence dans la manière dont elle allait s'exprimer avec l'argile, en créant des pièces, des volumes, des formes, des surfaces brutes, engobées, ou émaillées, sur lesquelles le feu viendra déposer son empreinte. Tout l'enjeu de ce mode de cuisson règne dans l'aléatoire, l'incertain, la temporalité étendue sur plusieurs jours, l'écoute absolue du feu, de son rythme et de sa force qui poussent à l'humilité, jusqu'à l'heure d'ouverture du four et de découvrir les pièces, un moment unique où se mêlent doute, joie, déception, rire, admiration et surprise!
Outre la création de panneaux muraux, Jean-François Delorme réalise des bols, pots, coupes, vases, en bois, en terre ou en verre. Dans l'art de la terre, il pratique le raku, le raku nu et les enfumages, et depuis peu, les cuissons au gaz en haute température. Il aime texturer les surfaces en bois en les sculptant, les brûlant et les sablant...
Ses bols en verre sont coulés au sable et ses sculptures sont fondues au four dans des moules. Produisant des pièces uniques, il associe rarement plusieurs matériaux.
Plus que la couleur, Jean-François Delorme recherche les jeux de texture et de matières et, plus que la transparence, les reflets et les jeux d’ombre …