On dit que le Boléro résonne quelque part dans le monde toutes les quinze minutes. Il était temps que le Festival de Rocamadour y contribue !
Comment faire d’un seul rythme une œuvre entière ? C’est le pari audacieux de Maurice Ravel dans son célèbre Boléro : un thème rythmique unique, hypnotique, répété 169 fois, porté par un crescendo orchestral inéluctable. À travers une orchestration d’une ingéniosité inégalée, Ravel joue avec les timbres et les nuances, offrant une palette sonore toujours renouvelée. Ce crescendo progresse jusqu’à ce qui s’apparente à un écroulement final, avec une force brutale presque sauvage.
Dans un registre différent mais tout aussi fascinant, le Concerto en sol reflète l’esprit éclectique et brillant de Ravel. Inspiré par Mozart pour sa forme et Saint-Saëns pour son éclat, le concerto intègre des accents jazzy et une touche d’humour qui en font une œuvre d’une modernité ravélienne. Ironiquement, bien qu’il ait envisagé de le jouer lui-même, Ravel finit par confier sa création à Marguerite Long, jugeant la partition trop exigeante pour son propre jeu.
La talentueuse Lise de la Salle, que le public de Rocamadour a ovationnée il y a deux ans dans le Concerto n°2 de Rachmaninov, sublimera cette pièce avec l’Orchestre symphonique de la Garde républicaine, sous la direction de Bastien Stil.
Distribution
Orchestre symphonique de la Garde républicaine
Bastien Stil direction
Lise de la Salle piano
Maurice Ravel
Le Tombeau de Couperin
Pavane pour une infante défunte
La Valse
Concerto pour piano en sol majeur
Boléro
Comment faire d’un seul rythme une œuvre entière ? C’est le pari audacieux de Maurice Ravel dans son célèbre Boléro : un thème rythmique unique, hypnotique, répété 169 fois, porté par un crescendo orchestral inéluctable. À travers une orchestration d’une ingéniosité inégalée, Ravel joue avec les timbres et les nuances, offrant une palette sonore toujours renouvelée. Ce crescendo progresse jusqu’à ce qui s’apparente à un écroulement final, avec une force brutale presque sauvage.
Dans un registre différent mais tout aussi fascinant, le Concerto en sol reflète l’esprit éclectique et brillant de Ravel. Inspiré par Mozart pour sa forme et Saint-Saëns pour son éclat, le concerto intègre des accents jazzy et une touche d’humour qui en font une œuvre d’une modernité ravélienne. Ironiquement, bien qu’il ait envisagé de le jouer lui-même, Ravel finit par confier sa création à Marguerite Long, jugeant la partition trop exigeante pour son propre jeu.
La talentueuse Lise de la Salle, que le public de Rocamadour a ovationnée il y a deux ans dans le Concerto n°2 de Rachmaninov, sublimera cette pièce avec l’Orchestre symphonique de la Garde républicaine, sous la direction de Bastien Stil.
Distribution
Orchestre symphonique de la Garde républicaine
Bastien Stil direction
Lise de la Salle piano
Maurice Ravel
Le Tombeau de Couperin
Pavane pour une infante défunte
La Valse
Concerto pour piano en sol majeur
Boléro
